Charles Le Quintrec
Solitude
Je suis hilare en plein carême
J’ai trois amis mieux que de rois
J’ai trois amis pour mes trois peines
La solitude et mon poème
Mon troisième n’est que moi.
J’ai trois amis mieux que de rois
J’ai trois amis pour mes trois peines
La solitude et mon poème
Mon troisième n’est que moi.
J’ai trois douleurs –mes trois corbeilles-
Chacun sa vie grosse de sang
Enfance triste des marelles
Ai-je jamais été l’enfant
Qui pousse Dieu à sa semelle ?
Chacun sa vie grosse de sang
Enfance triste des marelles
Ai-je jamais été l’enfant
Qui pousse Dieu à sa semelle ?
Laissez passer la vie est grise
Laisser pointer l’ongle du temps
Qui m’écorche sous ma chemise
Je préfère la solitude
Dans le regard des pauvres gens
Qui souffrent bien par habitude
Laisser pointer l’ongle du temps
Qui m’écorche sous ma chemise
Je préfère la solitude
Dans le regard des pauvres gens
Qui souffrent bien par habitude
Charles Le Quintrec (1926-2008)
Les temps obscurs 1953
Les temps obscurs 1953
Il faut marcher pour se calmer le sang
Il faut tourner pour se croire au manège
Il faut aimer pour comprendre la neige
Il faut partir pour n'être pas absent.
Il faut tourner pour se croire au manège
Il faut aimer pour comprendre la neige
Il faut partir pour n'être pas absent.
Charles Le Quintrec
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