Jean-Philippe Salabreuil 1940 - 1970
http://www.wikipoemes.com/poemes/jeanphilippe-salabreuil/
http://ardentpays12.over-blog.com/2015/04/jean-philippe-salabreuil-adieu.html
http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/2013/09/jean-philippe-salabreuil-au-tympan-de-la-terre-o%C3%B9-les-ailes-fleurissent.html
DANS
LA FRAÎCHEUR EN PLEIN SILENCE
Dans
la fraîcheur en plein silence
Une chaise blanche devant l’eau bleue
La lune s’est assise où penche
Un monde en fleurs sur l’âme aventureuse.
Une chaise blanche devant l’eau bleue
La lune s’est assise où penche
Un monde en fleurs sur l’âme aventureuse.
http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2012/05/jean-philippe-salabreuil-soleil-desprit.html
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/archive/2012/06/21/jean-philippe-salabreuil-juste-retour-d-abime.html
http://lafreniere.over-blog.net/article-4144172.html
La neige encore
La lucarne s'ouvre sur le gris des cours
et on voit floconner la neige très blanche
entre le gilet noir et le gilet rouge
hier mis à sécher dans le clair du printemps
mais dans leur poche le garçon et la fille
ont oublié chacun la première jonquille
apparue la veille
dans les profondeurs nues du bois
Maintenant l'oiseau crie
sur l'or des temps qui fanent
et la neige qui tombe élève la lucarne
lentement vers le ciel
comme une étoile en moi.
Jean-Philippe Salabreuil
Chiffonnerie
pour Jacques Brenner
Ces poèmes-là
J’en ferai des serpillères
Pour éponger voyez-vous ça
Le lait renversé des neiges
J’en ferai des serpillères
Pour éponger voyez-vous ça
Le lait renversé des neiges
La poésie ne sert à rien
Je ne tricote pas le monde
Je rechiffonne le terrain
J’essuie la lune entre les tombes
Je ne tricote pas le monde
Je rechiffonne le terrain
J’essuie la lune entre les tombes
Eh bien à force de fourbir
Quelque chose reflamboie
Je ne sais quoi de clair sur la lyre
Je ne sais quoi d’aurore sur les croix
Quelque chose reflamboie
Je ne sais quoi de clair sur la lyre
Je ne sais quoi d’aurore sur les croix
Oh pas fort pas dru pas libre
À peine encore un frais printemps
Mais ça va venir ça va venir
On entend chuinter le balai de l’ange
À peine encore un frais printemps
Mais ça va venir ça va venir
On entend chuinter le balai de l’ange
Ôte-toi laisse-moi rêver
Disait le vieux Théophile
Je sens un feu se soulever
Ensuite disait-il
Disait le vieux Théophile
Je sens un feu se soulever
Ensuite disait-il
Et la lumière
Depuis ce temps-là
N’a pas changé sa manière
De nous brûler je trouve moi.
Depuis ce temps-là
N’a pas changé sa manière
De nous brûler je trouve moi.
Jean-Philippe Salabreuil, extrait de La Liberté des feuilles
Orphée / La Différence, 1990.
Orphée / La Différence, 1990.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Philippe_Salabreuil
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