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Affichage des articles du avril, 2015

Colette Nys-Mazure

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Wislawa Szymborska 1923 2012

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"Je préfère le ridicule d'écrire des poèmes  au ridicule de ne pas en écrire" (Options) Les gens sur le pont - 1986

Droit de vote

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70 ans Elections municipales du 29 avril 1945

Le Meunier son fils et l'âne - Jean de La Fontaine

Le Meunier, son Fils, et l’Âne L'invention des Arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'Apologue à l'ancienne Grèce. Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes. Tous les jours nos Auteurs y font des découvertes. Je t'en veux dire un trait assez bien inventé ; Autrefois à Racan Malherbe l'a conté. Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa Lyre, Disciples d'Apollon, nos Maîtres, pour mieux dire, Se rencontrant un jour tout seuls et sans témoins (Comme ils se confiaient leurs pensers et leurs soins), Racan commence ainsi : Dites-moi, je vous prie, Vous qui devez savoir les choses de la vie, Qui par tous ses degrés avez déjà passé, Et que rien ne doit fuir en cet âge avancé, A quoi me résoudrai-je ? Il est temps que j'y pense. Vous connaissez mon bien, mon talent, ma naissance. Dois-je dans la Province établir mon séjour, Prendre

Aller-retour ~ Gabrielle Burel

Aller-retour  Surfer sur les ondes De l'un à l'autre Aller aux nouvelles Retourner écrire Fil d' Ariane Flotte au vent © Gabrielle Burel 29/04/2015

Philippe Jaccottet - écrire

Je pense quelquefois que si j’écris encore, c’est, ou ce devrait être avant tout pour rassembler les fragments, plus ou moins lumineux et probants, d’une joie dont on serait tenté de croire qu’elle a explosé un jour, il y a longtemps, comme une étoile intérieure, et répandu sa poussière en nous. Qu’un peu de cette poussière s’allume dans un regard, c’est sans doute ce qui nous trouble, nous enchante ou nous égare le plus ; mais c’est, tout bien réfléchi, moins étrange que de surprendre son éclat, ou le reflet de cet éclat fragmenté, dans la nature. Du moins ces reflets auront-ils été pour moi l’origine de bien des rêveries, pas toujours absolument infertiles. Philippe Jaccottet Cahier de verdure

Rimbaud Une saison en enfer

DÉLIRES II ALCHIMIE DU VERBE

Jacques Prévert

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Stig Dagerman 1923 - 1954

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Le mieux, c'est encore d'apprendre à temps à pardonner les autres en premier lieu soi-même en dernier Le mieux, c'est encore d'apprendre trop tard à juger mais s'il le faut vraiment : les autres en dernier lieu soi-même en premier. (novembre 1954) Les consolations

Alejandra Pizarnik 1936 - 1972

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Giuseppe Ungaretti 1888 - 1970

Variations sur le rien Ce rien de sable qui s’écoule Du sablier en silence et se pose, Et, fugaces, les traces en l’incarnat, En l’incarnat s’éteignant d’un nuage… Puis si la main renverse la clepsydre, Le mouvement recommencé du sable, L’argentement tacite du nuage Aux premières lividités de l’aube… La main a retourné le sablier dans l’ombre Et de sable, silencieusement, le rien Qui s’écoule est la seule chose qu’on entende Et, entendue, qui ne sombre dans le noir. Ibid., p.253, traduction Philippe Jaccottet, in La terre promise (1935-1953)

Vague à l'âme ~ Gabrielle Burel in Le Moulin des Loups n° 3

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http://lemoulindesloups.blogspot.fr/2015/03/le-moulin-des-loups-n3.html Vague à l'âme Ni décrire Ni ressentir Rester caché Couché Dans la vague Ni rêver Ni aimer Là ou ailleurs Anonyme Dans le vague À sec Sur les bancs Plus de vague Dans les sables © Gabrielle Burel Vague à l’âme Breton Valgori Na deskrivañ Na santout Chom kuzhet Gourvezet Er wagenn Italien Malinconia Né sognare Né amare Lì o altrove Anonimo Nel vago Allemand Melancholisches Gefühl Einfallslos Auf den Sandbänken Kein Welle In Sand

Rainer Maria Rilke 1875 - 1926

L'Attente C’est la vie au ralenti, C’est le cœur à rebours, C’est une espérance et demie : Trop et trop peu à son tour. C’est le train qui s’arrête en plein Chemin sans nulle station Et on entend le grillon Et on contemple en vain Penché à la portière, D’un vent que l’on sent, agités Les prés fleuris, les prés Que l’arrêt rend imaginaires. RILKE 1926 

Mes premiers poèmes ~ Gabrielle Burel

Mes premiers poèmes Questionnaire in Paysages écrits n° 22 1- Vous souvenez-vous de votre premier poème publié? Je ne me souviens plus de mon premier poème en ligne. J'ai toujours rêvé "papier". J'ai approché ce rêve par un tract pour j'attends donc je lis, avec mon poème Chaussures, né d'une rencontre aux souliers de luxe d'une netteté absolue. Cependant je n'oublierai jamais ma première apparition en revue papier. 2 - Seriez-vous prêt à le republier? (si oui, nous le prenons volontiers dans les pages de notre revue) Oui, volontiers 3 - Pourriez-vous nous donner, si possible, quelques détails ou impressions sur son écriture et les circonstances de sa publication? Forte de quelques dizaines de textes, je voulais m'exposer aux regards et cherchais sur le net le moyen d'y accéder. Je m'arrêtais bientôt le site de Comme en poésie qui présentait entre autres un numéro sur ma Bretagne. Les réflexions mises sur le blog me parlaient

Fusion ~ Gabrielle Burel sur La Cause Littéraire

  http://www.lacauselitteraire.fr/fusion

Les pâquerettes de Pâques - Jean-Pierre Lesieur

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Les pâquerettes de Pâques pas l'île mais la fête aux œufs à chercher sur tous les chemins qui mènent à Rome les pâquerettes de Pâques ont un petit nœud rose au-dessus de leur corolle juste derrière le basilic qui les attend au coin du bois c'est amoral pendant carême de conter fleurette aux fleurs. Les pâquerettes de Pâques pas la fête mais l'île ont les yeux fixés depuis mille ans espérant que le sculpteur pacifique ferait aussi des yeux à ses statues pour qu'elles puissent voir la mer. © Jean-Pierre Lesieur