Deux poèmes ~ Gabrielle Burel dans Mgv2 85
Souffle
À peine une once un zeste
De quoi saupoudrer
De poudre de perlimpinpin
Les confins des rêves
D'un rire en attente
De sa joie
À peine un souffle un rien
De quoi soupirer
Sous les ponts d'antan
Aux frontières floues
D'un embryon à l'aube
De sa vie
À peine la peine sans veine
De quoi rempiler
De morgue dans les rues
Les trottoirs noirs de pas
Égarés sur le bitume
De l'ivresse
À peine un geste un regard
De quoi se souvenir
De tes épaules droites
Sous l'averse de l'adieu
Qui s'éloignent
Vers d'autres mains
De quoi saupoudrer
De poudre de perlimpinpin
Les confins des rêves
D'un rire en attente
De sa joie
À peine un souffle un rien
De quoi soupirer
Sous les ponts d'antan
Aux frontières floues
D'un embryon à l'aube
De sa vie
À peine la peine sans veine
De quoi rempiler
De morgue dans les rues
Les trottoirs noirs de pas
Égarés sur le bitume
De l'ivresse
À peine un geste un regard
De quoi se souvenir
De tes épaules droites
Sous l'averse de l'adieu
Qui s'éloignent
Vers d'autres mains
Gabrielle Burel
Île
Figé sur l'île
A longueur de temps
Il scrute l'horizon
Du bleu délavé
De ses yeux
A longueur de temps
Il scrute l'horizon
Du bleu délavé
De ses yeux
Fichée dans son cœur
La pointe malheureuse
Distille son poison
Noir de cette terre
Asséchée
Vissée sur la tête
La casquette à visière
Protège l'oeil
Fixé sur la ligne bleue
Du souvenir sans retour
Gabrielle Burel
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