André SPIRE 1868 1966
Ah ! j’aimerais aimer, dans ce froid enivrant,
Un beau corps, exalté d’espace et de vitesse,
Avec des cheveux pleins de vent ;
Un beau corps, qui s’agenouille devant lui-même,
Et qui soit fier, et qui soit arrogant, et qui soit dur.
Ah ! j’aimerais aimer une femme entrainée,
Dont les solides pieds sachent dire aux montagues
Je suis chez moi, chez vous.
Une femme, qui soit autre chose qu’un sexe
Que le maître garde au logis pour la caresse.
Une femme qui choisisse et son jour et son heure,
Et qu’il faille poursuivre, et de haute lutte
Prendre.
Et qui soit mon égale, enfin !
ANDRE SPIRE 1868 1966 in Vers les routes absurdes, 1911
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http://www.blamont.info/textes1112.html
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